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survivre

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survivre
22 juillet 2008

alcool suite

Alcool suite je me souvient très bien de cette première cuite .un verre de bière au départ .... d'un litre tout de même . On appelle ça un "formidable " et c'est vrai que c'est  formidable de se sentir bien tout à coup ;gaie ,heureux sans problème. On aime le monde on se sent fort . Les amis continuent de remplir mon verre à mon in sus mais suis je dupe à ce point. Suis sous anesthésie ;je suis fort ....  puis de moins en moins ,j'ai sommeil et je finirai la nuit dans l'herbe sous un balcon . Nous somme en été et j'ai 16 ANS . L'alcool va me pourrir la vie pendant 25 ou 30 ans . Je vais perdre des amis,des amours ,des boulots et ça va conduire très loin ..... Plus loin que la prison ;jusqu'à la la prison dans la prison;le mit tard . Elle va m'accompagner tout au long de ma vie tantôt amie tantôt salope.je Pense en être sortie depuis 15 ans mais je sens que quelque fois je marche sur un fil ;je danse au bord du vide une bout elle dans chaque main en balancier mais le faux pas ne me fera pas de cadeaux si je chute .  A 53 ans je ne me relèverais pas

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14 juillet 2008

les bars

On traînent dans les bars jusqu'au bout de la nuit pour repousser cette solitude qui nous étreint au moment de rentrer chez sois
On se reconnaît sans se connaître et d'ailleurs on ne veut pas savoir qui est l'autre car son quotidien nous renvoie au notre si laid Regarder l'autre c'est ce regarder.
Les neonts sont notre soleil et l'alcool est notre oxygène. Nous avons besoin nous aussi de bouteille pour respirer votre air que nous ne supportons plus. Ils nous en faut de fortes doses pour survivre à votre monde et accepter le notre. Sans alcool notre soleil ne brille pas et les langues restent liées et immobiles.
Nous n'avons pas de nom juste des surnom qui ne nous ressemblerai pas dehors. Ici nous existons car celui que nous sommes n'existe pas ailleurs. Quand le jour se lève nous laissons notre défroque virtuel sur le zinc en guise de pourboire ! Nous achetons notre monde car sans argent nous n'existons pas chez les mutants qui vivent ici. Le patron nous appelle par nos billets Sans eux pas de sésame pour l'ivresse. Prince d'un soir nous redevenons vers de terre.

14 juillet 2008

alcool

la vie continuait toujours en pension ou colonie de vacances .Je passais doucement de l'enfance à l'adolescence avec avec toutes les questions qu'on se pose mais avec peu de repères du moins positifs Pour la vie n'était qu'une jungle ,le monde m'était hostile avec les bourreaux d'un cote et de fil en aiguille toute oppression ,toute autorité ;toute agressivité est assimilé aux bourreaux ; de l'autre les victimes, les faibles ,les bons ou les méchants.
Ce fut en  1971 ma dernière année de pension . Encore la vie en groupe ;un groupe d'homme es ou assimilés. Pas besoin de chercher bien loin pour comprendre pourquoi je préfère la compagnie des femmes sauf si elle ce comporte comme un mec et la solitude comme havre de paix.
C'est à 16 ans que malheureusement  j'ai découvert l'alcool un soir de virée avec de bons amis Un verre un amenant un autre j'ai senti que mon corps se détendait ,mon es pris aussi  et nourrie au goutte à goutte de la bière je me mettais à aimer mon prochain ou à lui résister suivant les circonstances . Je me suis mis à fréquenter les bars comme d'autres les églises mais ce n'est pas Dieu que j'y ai trouvé . Si le diable existe je l'ai rencontré cette année là

30 septembre 2007

le vol

collageUn episode dont je n'ai toujours pas saisie ma motivation s"est deroulé durant cette colonie de vavances en vendee. C'etait des vacances comme j'avais l'habitude d'en pratiquer depuis des annees . la penssion sans le travail et ailleurs . Les moniteurs remplacent les surveillants ou pions ;la bouffe est peu être meilleur et on remplace le travail par des "activités" mais la promiscuité demeure .

Un jour en plein refectoire un type se leve tandis que le moniteur en chef demande le silence. L'adolescent d'environ 14 ans baisse un peu la tête puis se jette à l'eau ._Je suis un voleur !!! j'ai volé untel  etc.... le type est rouge en sueur ,humilié devant tout le monde . la punition est rude . Sa demarche bien sur est dictée par les fins psychologues que sont le directeur et les moniteurs . Tout les enfants sont stupefait ,partages entre la desaprobation de savoir que ce type à pu voler un camarade et le systeme dégueulasse de nos gardiens.

quelques jours plus tard nous aprenons que les vols loin de s'arreter se sont multiplié. j'ai un camarade avec qui je m'entend tres bien ;presque un frere . Nous parlons beaucoup ,nous comprenons et pourtant un soir de camping alors que nous somme partit en excursion je vais lui piquer son portefeuille . Pourquoi??  c'est mon ami;je n'ai vraiment pas besoin de cet argent et je fait ce geste de salaud. Quant mon ami s'est apperçut du vol il à ete tres malheureux sans ce douter une seconde que c'etait moi. ais je eu de la compassion pour le voleur humilié qui de coupable devenait victime ,ais voulu me devaloriser par ce geste ;apres tout j'avais toujours eu le sentiment de n'être(ou naitre) rien alors pourquoi pas un moins que rien,ou tout simplement ais je voulu être démasquer pour que moi aussi on me regarde et l'on s'interesse à moi même en negatif. Je n'ai toujours pas compris mon geste mais c'est une de mes hontes.

20 août 2007

survivre2

J'ai appris plus tard qu'il travaillait au don camillo cabaret célèbre à l'époque .Il s'occupait des programmes et au fil des remontres qu'il a pu faire dans le show biz il à pu tisser un réseau de relations qui l'aideront plus tard quand il se lancera dans la peinture . Il vivait la nuit se couchait quand je me levait . Son monde et ses horaires ne m'aidaient pas à le rencontrer . Il ne ressemblait  pas aux pères de mes copains quand ils en avaient . Quand après quelques jours passe à Paris je rengageais ma pension et mes jésuites j'étais encore plus éboussole qu'avant .

je perdait un peu plus mes re(pères) . Cette rencontre me fut peut être bénéfique à mon in sus car je me mis à travailler et réussis mon cep  et mon passage en 4 ème. En juin je retrouvais une liberté partielle car des juillet  ma mère me réexpédiait en colonie de vacance . La prison et les copains mais j'avais l'habitude .(des gens encore maintenant se demande les raisons de mon désir de m'isoler  le plus souvent possible;20 ans de promiscuité ça use)

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15 août 2007

survivre 1

  Photo
16/06/2003
Déjà 48 ans !! Le temps passe vite ? Pas forcement à savoir si les heures s’écoulent à écouter son fils parler ; à jouer dans les vagues ou à mariner au mitard au fond d’une cellule.
Il ne s’agit pas de faire un bilan heureusement car j’ai souvent été au bord de la tasse ou sur un fil entre l’abîme et la terre ferme et puis dans le fond si ma vie avait été un autoroute je me serai emmerdé . Les épines et les chemins rocailleux ont été ma route. Ca l’est moins maintenant. J’écris pour la mémoire avant qu’elle me fasse défaut et surtout pour mes enfants pour qu’ils me connaissent mieux. J’aurai adoré connaître les détails de la vie de mes parents et grands parents.
Je suis né en 1955 en mars. Il devait faire froid à Pontarlier il y a presque 50 ans. Les saisons avaient encore un sens et j’imagine que la neige n’avait pas disparue à cette époque de l’année. Ma mère à du emmerder la moitié de la maternité ; appeler le bon Dieu à l’aide et maudire mon père de l’avoir mise dans cette état.
Elle avait 27 ans était blonde et mignonne et mon père avait craqué pour elle .Il avait 20 ans était beau lui aussi avait du bagou et aimait le s femmes mais pour une nuit pas pour la vie. Ma mère avait succombée à son charme latin et la nature avait fait le reste. Le beau louis ou mimi comme on l’appelait fils d’une italienne de Bergame et d’un cheminot du haut Doubs ne bandait pas plus loin que le bout de sa bite et les préservatifs liui étaient inconnus. Je suis un fruit qui ne devait pas pousser. L'amour était déjà défait avant même de se former mais époque était à la connerie et à la réparation. Quand il y avait enfant il devait avoir union même sans amour et sans amour le fruit ne peut s’épanouir !!!
La France de 1955 n’etait pas celle du chomage ou de l’insecurité comme elle l’est aujourd’hui par l’effet miroir des medias . Il y avait trop de travail ;la machine commençait à remplacer les bras et pas assez de mains d’œuvre . Les grosses boites style industrie automobile allaient dans le magreb chercher les arabes que nous trouvons trop nombreux aujourd'hui. C’est nous ou plutot nos patrons qui ont créer l’immigration .
Quant à l’insecurité la tele etant inexistante à cette epoque elle ne pouvait projeter à l’infinie des images violentes qui qui sans cesse repete multiplie la peur et incitent par l’effet miroir le les esprits simplisteà repeter ce qu’ils voient sans cesse dans un quartier semblable au leur .
68 et la liberation sexuelle étaient loin des yeux et de la tentation . les pervers sexuelle n’avaient pas sous les yeux en permanence l’erotisme et le cul à porté des yeux et de leur immaginaire ce qui rendait moins frequent le passage à l’acte . Creons le manque et la frustation et nous recoltons les viols et les agressions .
Ce n’etait pas pour autant une epoque formidable . Les guerres colonniales eclataient ;les ouvriers travaillaient durs plus de 48 heures par semaines . Les entreprises etaient des etats dans l’etat où r êgnait un un pouvoir faschiste orchestré par les patrons et les petits chefs à leurs bottes .
Je n’ai pas eu le temps de teter longtemps le sein de ma mere que j’etais dejà en penssion chez une vielle nourice à moustache . Sans doute cette brutalale separation est la cause de mon interêt pour les poitrines de toute taille . J’ai peu de souvenir de cette epoque si ce n’est qu’a chaque pleur la brave nounou me collait un biberon à teter qu’elle avait surnomé le tetou ou t’es tout … de là à pensser que la nourriture et la succion de ce substitut maternelle comblait la totalité de mes engoisses de bebe il n’y a qu’un pas que j’ai du franchir sans regret car la l’image d’un sein et la nourriture pleuple encore souvent mes penssées.
Tout petit dejà placer je devais donc apprendre à vivre sans mes parents . Mon pere rapelé au Maroc par l’arméé était loin . Ma mere me prenait vers elle une fois par semaine et très tot j’ai du ressentir l’angoisse de la separation . Elle aurait pu me recupere tout les soirs si elle avait voullu mais elle trouvait que ça ne vallait pas le coup
Elle me l’a dit elle-même plus tard avec tout son tact sans immaginer l’impact sur ma propre valeur . Quand on sait qu’un bebe et sa mere ne fond qu’un pendant les premiers mois quel dechirement et quel trouble dans ma petite tête.
Enfin la nounou etait sympa et avait peut être des gros seins qui sait ?
Les premieres années ont passées sans que j’en garde un souvenir précis sinon quelques images et quelques sons . Je sais que ma gran d mere paternelle m’adorait . On m’avais donné le prenom de son deuxieme enfant mort en bas age et sans doute ne savait plus très bien qui elle aimait l’autre ou moi . Comme j’etais tres typé et que le cote italien de la famille l’avait emporté sur les montagnard du haut doubs elle pouvait me confondre . Enfin elle m’aimait !!
Mes geniteurs eux je ne les jamais su vraiment . Ce que j’ai compris très tot c’est que j’etais un fardeau ;une patate chaude qu’ils voulaient se repasser : un boulet qui les empêchaient de se deplacer .
Pour comprendre leur comportement ils faut connaître leur histoire.
Mon pere est le fils d’une immigrée italienne CATHERINE né en France en 1913 de parents italiens et d’un français du haut doubs pierre . Comment se sont ils rencontrés ?mystere ! Pontarlier est une petite ville surtout dans les années 30 . Peut être à la sortie d’usine ou mamie travallait comme on peut travailler à cet epoque .La fabrique se trouvant pres de la gare et le beau Pierre etant cheminot ;qui sait ?
En tout cas ils se marient Peut être aussicontre l’avis des parents Pacchianni pas content que leur fille n’épouse pas un rital .On peut supposer … après tout pourquoi pas !! Les italiens etaient les arabes d’aujourdui. Pas aimés des français de souche ;traités de sales macaronni avec leurs cheveux noirs et gomminés . Ils venaient comme disait l’autre manger le pain des français même s’ils faisaient le sale boulot que les autres refusaient de faire comme construire les routes de montagne , percer les tunelles . Mon pauvre arriere grand pere n’a pas profité de sa retraite ;il est mort à 60 ans usé par l’effort .
On peut pensser aussi que la maman de Pierre n’etait pas trs heureuse non plus que son fils epouse une ritale. Enfin ils se marierent contre vents et bourrasques de neige (haut doubs oblige) .
Louis cet à dire papa vint au monde en 1934 . Il pris le nom de son grand pere paternelle mort des suites de la guerre de 14 gasé par les Allemands.
Ce qu’ils firent avant la guerre je n’en sait rien . Ils devaient travaller dur .L petit Pierre devait être tres aimés choyé par la Mama italienne exuberante. un peu comme celle de rocco et ses freres avec delon .
Le pere si j’en croit les phrases recueillies ici ou là etait plutot calme et peut être un peu faible devorré par sa femme . Un peu moi d’ailleurs.
La guerre à eclatée en 39 avec les problemes que l’on sait . Pour le grand pere ce fut le debut de l’enfer . Cheminot il avait acces aux trains allemands de ravitaillement et ils se servis j’usqu’au jour où il se fit prendre . IL aurait pu terminer sa vie ce jour là avec douze balles dans le corps mais son destin etait de soufrir.
Il fut envoyé en Allemagne pas dans un camp de la mort mais pas non plus au club-med et disparru pendant 4 ans . Je n’en sais pas plus sur les conditions de son internement ;la plupart des protagonistes sont decedés.
Le petit Louis resta seul avec sa mére et devint une sorte de petit roi car il etait le seul de la famille que la mama pouvait embrasser et aimer . elle l’appellera MIMI j’usqu’a sa mort et un mimi c’est un baiser. Comme elle etait très entouréé par un tas de copines d’usine ;mimi fut le cheri de ces dames choses qu’il rechercha sans cesse . IL ne pouvait être l’homme d’une seul femme sinon de sa mere. Le pere etant absent ;inconsciemment il pris sa place sans culpabilité .
il n’appris pas à donner mais surtout à recevoir . I devint le centre du monde et l’amour qu’l reçut suffisait à lui même . La seule personne à aimer c’etait lui.
La guerre s’acheva avec le retour du pere. Pour feter ça la famillle s’agrandit avec l’arrivéé d’un petit garçon qu’il prenomere JEAN CLAUDE . Pourquoi ce prenom ? jEAN pour jean vincent le papa de catherine la mama et claude ???
PIERRE etait usé et afaiblie par ces annees de captivité . Il n’avait pas vu grandir son fils qui avait maintenant 14 ans ;entre à cheval entre enfance et maturité et comme tout ceux de son age il s’eloignait du nid pour dejà travailler . Le petit jean claude portait le poid de tout cet amour manqué ; de toute les frustrations de PIERRE . l’enfant etait le lien qui devait ressouder la famille . Le fils qui s’eloignait ;la femme trop forte pour lui s’adoucirait peut être . Ce petit etait une renaissance ;une question de survie . un poid lourd à porter pour un bebe . trop lourd peut être car il mourrut tres vite à l’age de 9 mois .
Le temps d’une vie avant la vie et le temps d’une existence .
A t’il sentit qu’on lui en demandait trop? D e la psychanalise de comptoir peut être et moi qui porte son nom et son prenom et qui souvent au cimetierre de PONTARLIER avait l’impression de regarder ma propre tombe ;qui suis je dans tout cela? je ne peut faire le bonheur de mon grand pere ;il est mort de chagrin en 1958 ; je ne puis recoller les morceaux entre sa femme et son fils . On ne remplace pas un mort et pourtant une phrase me revient en memoire quand dans les annees 1990 je parlais dans le cabinet d’un psy d’une culpabilite dont j’ignorais la cause .
Conneries tout ça !!
Sans doute!!
L’enfant disparur la famille explosa ! mon grand pere etai ttrop faible pour surmonter son chagrin ; il sombra dans l’alcool avec aucuene envie de nager. Les frustration de la guerre ;le manque d’amour; la perte tres tot de son propre pere . Perdre son pere et son fils pour un être qui ne fonctionne qu’aux sentiments n’est pas supportable et seule la boisons fait oublier même si elle tue .
Le fis qui lui restait devait l’attendre les jours de paye à la sortie de l’usine pour l’empecher de boire . Quand les rôles sont inversés et que le plus jeune surveille son ainé les valeurs se perdent et quel respect mimi pouvait avoir pour cet homme dans lesquel il ne pouvait se refleter.?
pierre passaent ses nuits au cimetiere à soufrir sur la tombe du petit
jean claude et ses journees à oublier dans le vin.
En 1958 il fut liberre de ses soufrances en tombant du haut d’une grange.
Mon pere s’engagea dans l’armee à 17 ans ;rencontra ma mere peut être pendant une perm et le petit jean claude sortit de sa tombe ou il dormait depuis 1948.
A supposer que le ventre de ma mere fut une tombe ;ent out cas pendant longtemps j’ai eu du mal à savoir qui j’etais et surtout à exister.
Passons à Elisabeth!

Son pere Henri etait ne en 1876 avant l’automobile ;l’aviation etc ... autant dire qu’avec une difference d’age de 52 ans et avecla mantalité autoritaire de l’epoque où le pere est tout puissant sans compter que 52 ans de 1928 c’est 70 ans de2003 l’ecart entre le pere et la fille etait conscequent.
Henri horloger de son etat rencontre louise fille de gros paysans de vuillecin dans le doubs et desire l’epouser ; Seulement arrive la guerre de 14 avec la boucherie en gros que l’on connait et henri prudent ne veux pas faire de Louise une veuve àpeine epousée . Il decide d’attendre et il devra patienter 4 ans ; echapper au massacre et avoir beaucoup de chance de rentrer dans son haut doubs natal .
Sa premiere fille naitra en 1921 il a deja 45 ans et un profond desir d’assurer sa desendence .
il lui faut un garçon!
deuxieme enfant raymonde :ensuite emilie; puis therese.
le vieux n’en demore pas où n’en debande pas si l’on prefere.
il ne s’arretera pas tand qu’il n’aura pas son heritier .
pour heriter de quoi? de la misere et d’une vie difficile car à l’epoque pas d’allocs pas de secu pas d’etat providence ;chacun se demerde comme il peut .
on attend le cinquieme enfant avec impatence . Louise doit se demander si elle est encore une femme ou une jument pouligniere mais on accepte les decisions de son maris dans les annees 20 .Dailleurs pas de secus mais aussi pas de pilule et la contraception est un péché alors louise pond où on lui dit de pondre.
le 9 decembre 1928 c’est la surprise du chef ;l’ecographie n’ayant pas encore éte inventée on constate que le nouveau né n’a toujours pas de zizi.
Autant dire qu’elle n’est pas la bienvenue !
pauvre elisabeth!!
Je ne sais pas si elle fut aiméé . Pas par sa soeur ainée qui l’attachait au pied du lit quand elle ne voulait pas manger . peut être protegeé par sa mere car elle etait la derniere petite fille apres que le roi Jules fut né en 1930.
Enfin le messie ;l’heritier ;le seul à porter le nom de MARTINET vint au monde .
Premier garçon entourré de 6 filles ,d’une mere et d’un pére dejà vieux ;il devint le chouchou ;le plus aimé et aujourd(hui à 74 ans c’est encore lui le plus cool;le plus joyeux et le seul que j’ai connu « bon vivant » Les autres ont toujours éte à coté de la vie,triste ;aigries semblant porter leur croix de femmes .
Ma mere à decouvert tres tot que les seuls moments d’affection des siens etaient les jours où elle fut malade . Alors elle fut malade toute sa vie comme celui de Moliere . Elles eut toutes les « affections » possible pour remplaçer la vraie celle que donne les parents et elle connut beaucoup de medecins ,beaucoup de medicaments pour combler ce vide .
Et moi dans tout ça???
J’ai du rester chez ma nourice j’usqu’a 2 ans. Mon pere liberré de l’armee et de la guerre était rentré et nous habitâmes quelques temps à Chalons sur saone D’où je ne garde que peut de souvenirs sinon que j’avais une petite soeur ; des copains ;que je devais avoir entre 4 et 6 ans ;que mon pere elevait deux poulets sur son balecon;qu’en jour dans un champs il voulu les tuer et leur coupa la tête et qu’ils continuéerent d’avançer pleine de sang ; qu’un jour j’ai jeté une pierre sur un enfant et que quarante cinq ans apres je crois que je l’ai blessé et que ses parents sont venus à la maison mais je ne suis sur derien ni de la realité des choses ni s’il sagit d’un mauvais rêve .
Pourtant il y à des histoires de sang dans cette petite enfance:de poulet et d’enfant .
Je me revois aussi vers deux deux ant une pente dans ma poussette et m’eclatant dans un fourré.
Des images de peurs !!!
Je crois que je recherche toujours encore maintenant consciement ou non une forme d’angoisse proche de la terreur .
Bon continuons!!!!!

A 6ans mon frere Jean louis vint au monde au moment ou henri martinet le quittait et mon pere quittait ma mere et ses enfants par la même occasion.
Je vivais déjà plus ou moins chez ma tante CELINE ;ma mere déjà commençais ses sejours en maison de repos ; jean louis fut placé comme je l’avais ete mais dans une institution nommé baby quelque chose . A la naissance il commençais dejà l’aprentissage de la vie en communauté. Quant à Chantal ma soeur je ne sais pas où elle avait atteri .
La famille n’eclatat pas car elle n’avais jamais éte soudéé. mais le lien d’affection qui aurais pu nous unir mon frere ;ma soeur et moi lui fut brisé.
Nos parents etaient des cons egoiste ok mais nous aurions pu avoir la chance de vivre ensemble et de tisser une toile .
Il n’y à qu’avec Jean louis peut être .... quant à Chantal malgres touts ces efforts qu’elle fait encore maintenant je ne me suis jamais vraiment interessé à elle.
Nous n’avons pas vécus assez longtemps ensemble et cette vie était toujours douloureuse tant les délires de notre mére nous étouffaient.

On dit que tout ce joue avant 6 ans !!!
Pour moi tout à commençer à 6 ans
Je ne sais pas comment ni pourquoi mais tout d’abord le mariage de mes parents ne pouvait pas tenir!
Il n’etait construit sur rien de solide . j’uste un petit coup vite fait qui à mal tourné. A cette epoque il fallait prometre le grand amour ou le mariage pour baiser et ma mére etait assez conne pour se faire prendre dans les fillets de mon pere. Ensuite elisabeth avait 27 ans en 54 . Elle coiffait sainte catherine . Elle etait presque vielle fille et il lui fallait se marier. J’insiste que nous etions en 1954. Mon pere n’en avait bien sur aucune envie et il se maria sur ordre de son commandant.
Il avait 20 ans!!
6 ans plus tard il avait une bonne situation ;un cabinet d’assurance et des maitresses .
Dont une Colette qui lui mit le grapin dessus .
Il quitta sa famille pour vivre . Il m’avoua plus tard 20 ans apres qu’il se sentait pris au piege;qu’il etouffait et qu’a 26 ans il ne pouvait plus supporter cette vie trop rangéé.
Il quitta ma mere ce que je peut comprendre mais sans s’occuper de ses 3 enfants . Nous n’etions pas important pour lui .pas assez pour le retenir.
Ma mere bien sur n’assuma pas plus que lui et nous confia à une pension ;Jean louis au baby je ne sais quoi. Chantal je ne sais plus car ils changeaient tout le temps d’endroit comme des pions au gres des humeurs de leur mere.. je vous reprend;je vous jette je suis fatigues je vous renvoie ailleurs . cette vie à duréé j’usqu’au 12 ans de Jean louis.
Quant à moi j’ai atterri chez celine georges et leur fils jean louis qui en realité etait le fils adulterin de celine et d’un homme marié .
En 1950 ça ne pardonnait pas .
elle fut jetéé dehors de sa famille et georges les recueillit 5 ans plus tard.
Et le fis ignorait tout ça.
Celine peut ^^etre amer d’avoir etée jetéé etait accariatre ;s’interdisait tout plaisir. et faisait la gueule en permanence .
Georges frustré de cette femme qui ne voulait plus jouir et pour qui le sexe etait une corvée faisait lui aussi la gueule et detestait le monde.
leur fils etait un sadique pervers dont je fut son jouet .
Il avait 5 ans de plus que moi . Je rentrais en penssion dans cete famille à 6 ans ;il en avait 11 quand il commença à cogner et mon calvaire dura peut être 6 ou 7 ans avec des retours chez ma mere quelques mois . Je ne sais plus quant ça à commençé et quant ça à finit.
Je ne souviens que des coups et de la peur qu’il m’inspirait .
Je ne sais pas pourquoi? les victimes veulent toujours savoir de quoi elles sont coupables de meriter ça . De la à pensser que c’est de leur faute qu’elle sont battue il n’y a qu’un pas.
je ne peux ennumerer que les coups.
des coups de fouets dans le grenier;un fouet ou une corde ça devait laisser des traces! Et mes hurlements ça evait s’entendre!!
Le nez ecrasé sur le fourneau rougie ;la peau bruléé,ça devait se voir!! la dent de devant arrachée avec un marteau et un burin ça devait se voir? .
eT sa voix qui me glaçait;ses yeux brillant qui me terrifiait.
ça personne ne le voyait ni l’entendait.
pour le reste ni parents ni voisins ni famille n’ont rien voullu voir et quant certains l’on sus beaucoup plus tard il n’ont rien dit n’on plus pour « ne pas faire d’histoire »
Les coups pleuvent;sa voix me glace et je ne dit rien. il y a aussi les tortures dites psychologiques comme la privation de sommeil.
Son pere est pompier et certaines nuit il est de garde alors je dois moi aussi être de garde dans le lit que nous partageont. Je dois tenir le plus longtemps possible et la peur de dormir me tient en eveille . J’ai 8 ou9 ans . epuisé je finis par m »endormir .
Je ne sais si je dois mes troubles du sommeil et mes insomnies qui m’ont pourrie la vie depuis 40 ans à cet epoque . l’impossibilité à trouver le repos me ramene t il à ces « tours de garde «  ou je devais rester eveillé?
Acet epoque à l’age de 6 ans mon grand pere maternelle est mort pendant son sommeil . Je l’ai vu mort car bien sur la connerie ambiante m’a poussé sur son lit pour l’embrasser. 45 ans apres je revois son visage trés distinctement. J’ai eu longtemps l’angoisse de m’endormir de peur de ne pas me reveiller.
Ca fait beaucoups de raisons d’être insomniaque!!!
Revenons au cousin.
il etait laid avec sa bouille ronde et son crane rasé. je ne me souviens pas de la couleur de ses yeux mais de leur eclat quant il me regardait. il symbolisait ma peur et les tronches de fachos que j’ai cotoyé ensuite avaient son allure . derriere chaque skin head se cache mon cousin. et ce bourreau à travers d’autres va me poursuivre même quant je ne le verrai plus.
En attendant je suis trimballé d’ecole en ecole suivant le desir de ma mere. Je te veux ;je ne te veux plus ;je te prend et je te jete suivant mon humeur et ce que tu pense n’a aucune valeur . tu n’as aucune valeur puisque je ne respecte pas tes etats d’âmes . tu n’es qu’un boulet qu’on transporte . voila ce que je croyais et je ne suis toujours pas sur d’être autre chose .
Je trouvais un peu de reconfort dans l’amitié et le jeux quant j’avais la possibilité de rencontrer des copains cet à dire à l’ecole et comme je changeais souvent d’etablissement ce n’etait pas facile. chez mon oncle c’etait simple je n’avais pas le droit de jouer dehord sauf avec le coulsin . c’etait le plus souvent dans la nature ;les bois et les champs .
seuls car lui non plus n’avait pas d’amis . par choix ou par interdit je n’ai jamais su.
J’etais livré à lui et à ses caprices .
Quant je jouais enfin dans la cour de l’ecole enfin j’avais quelques moments de bonheur en m’identifiant à des personnages zorro ou robin des bois . hey oui qui defendaient les oprimmés. Comme personne ne pouvait me venir en aide il fallait bien que je devienne ce vengeur masqué.
Pourtant je n’avais pas de haine pour cet ordure seulement de la peur .
la haine nous pousse à nous rebeller ;la peur paralyse et engendre la soumission.
Donc
j’avais ces amis qui m’aimaent bien mais que je devait quitter quant ma mere decidait de me reprendre . J’ai du connaitre la peine de quitter ceux que j’aimais . Maintenant encore quant je suis separre de ceux que j’aime c’est un grand vide que je ne peut combler ;une soufrance insuportable.
Je ne me souviens pas de toutes les ecoles que j’ai frequenté. J’ai fait un bout de cp à besancon où j’ai rencontrer mes premiers vrais copains . notre amitié durera plus de vingt ans avant que la vie ne nous avale.
Pendant quelques mois j’etais libre ;ma mere n’ayant que tres peu d’autorité sur moi puis l’annee suivant je retournais à pontarlier dans les griffes de l’ogre pour faire un bout de ce1 ou ce2 . j’était balancé entre une liberté presque totale chez ma mere et la prison absolue chez l’oncle et la tante avec pour caresses les coups et la gueule en spectacle.
Je suis stupefait quant je me rapelle leur reproche de ne jamais sourire et d’avoir l’air triste. comment aurais pu. je suis ravi qu’aujourdhui le s gens qui me frequente disent exactement le contraire
c’est vers les 12 ans que le college m’a liberré en partie des griffes de l’ogre . En partie car le mal etait fait et mes blessures etaient indelibiles . Je continuais à le voir pendant les vacances . Un mois à Nice avec ses parents et d’autres cousins avec qui je pouvais jouer mais la presence de l’autre m’inhibait . L’oeil etait dans la tombe et regardait Caein disait Hugo et l’oeil du cousin m’observait et ma terrifiait gachant mon plaisir . J’etais comme un chien en laisse .
quant je n’etais pas au college ni chez l’autre j’etais en colonie de vacances ; en penssion etc.... aussi loin que je rapelle je n’ai jamais vraiment passe du temps seul et libre avant 14 ans .
J’ai toujours vecus en « communauté «  encadré par des profs ;surveillants ;moniteurs et autres garde chiourme . D’autres enfant subissaient mon sort de ceux qui sont soumis à une autorité sur enfants abusant de leur pouvoir que le donnait leur statut . Mais ces enfants rentraient chez eux et pouvaient pretendre et reçevoir l’affection de leur parents . C’etait un garde fou qui les protegeaient d’une crainte que les adultes n’etaient que des emmerdeurs . Non ils pouvaient apporter autre chose que des brimades . Il disposaient des fondations par l’amour d’une vie equilibrée . Pour moi le monde etait une prison et ce n’est que seul que j’avais la paix qui me permettait de m’evader par le rêve ou la lecture ;plus tard le cinema et autre mondes virtuels;
Plus tard j’ai recherché des subtitue de plaisir ; des leures de vie avec les mondes artificiels que procure l’alcool;la drogue et même les relations d’un soir ; la recherche du sexe peut être aussi un substitut de l’amour. le plaisir contre la soufrance . Je soufrais en penssant que c’etait normal. quant j’ai compris que ce n’etait pas normal j’ai souffert encore plus mais j’ai commencer à vouloir en sortir.
L’autre m’avais rendu craintif comme un chien battu. timide et peureux . tout autre etait l’ogre ;le cousin qui me voulait du mal. j’ai reproduiit les senes de terreurs et la terreur etait dans l’ordre des choses dans la vie de tout les jours ;difficile d’avancer dans ces conditions
Donc je suis en 6 eme à besancon dans un college ou je vais continuer ç frequenter la connerie humaine par le biais du bizutage . Un ancien dans la logique liyeene et plus tard dans l’armee est forcement plus intellegeant qu’un nouveau et la brimade est de mise . il faut humilier le nouveau. Je vais decouvrir que par moment je sais me defendre et me rebeller ;je vais enfin me bagarrer contre des opresseurs et je ne m’en prive pas mais curieusement la part inconsciente de mon cerveau me renvoie à la terreur et je redeviens un animal soumis e craintif .
je mettrait 30 ans à extirper cette peur.
Je vais connaitre la liberté d’aller et venir car ma mére me laisse faire pas mal de chose trop occuper à se regarder le nombril et je vais devenir feignant . le travail etant associé aux corvées que m’infligeait l’autre et je devint allergique à tout ça preferant me vautrer dans les choses plaisante . pire plus tard j’associerai tout effort aux travaux forcés . je ne retiendrai que l’etimologie du mort « torture « 
Mon cousin me torturait; je fuis la torture .. je fuis le travail.
Je passe plus de temps avec mes copains que sur mes devoir et bien sur je ne fout rien;ne retiend rien :les profs n’etant que des emmerdeurs comme tout ce qui represente l’autorité.
je frequente toujours les même amis connus à la maternelle. Bernard;jean luc ;jo ;gerard. on est du même quartier et eux non jamais bougés . Ce sont mes freres ;mes doubles ;ma vrai famille
on joue aux jeux de l’epoque . la tele en 1967 n’est pas faite pour les enfants sauf le mercredi ou l’on retrouve nos heros preferrés .Zorro etc .... encore un type qui combat l’autorité . Je n’ai toujours recherché que ce genre de heros . Plus tard Papillon puis Mesrine.
A 13 j'aiattaqué une deuxieme 6 e encore un peu libre ,trot libre! Je sechais beaucoup de cours pour trainer;même la cantine . Je decouvrais ma vraie famille avec la famille des copains et toute contrainte m'etait insuportable . Bernard et j luc venaient d'une famille plutot aimante mais rigide et pleine d'interdit pour jean luc et au contraire pour bernard qui etait un enfant « rapporté » d'un moment d'egarement de sa mere ,lui avait tout les droits y compris de faire des conneries .
Nous volions souvent dans les magasins par manque d'argent mais surtout par plaisir . Les commercants representaient les adultes que nous detestions et les voler nous servait de vengeances . Ils representaient nos peres et à travers eux nous les punissions d'être absents ou trop con.
Je me souviens que nous recuperions les consignes dans la cour d'un supermanrche et 5 minutes plus tard nous nous faisions rembourser les bouteilles vides .
A cette epoque là j'ai revu mon pere une fois . Il revenait d'italie ou il avait vecu 3 ans . Il a du rester un heure dans le salon . J'ai feins de l'ignorer Du haut de mes treize ans ;que pouvais lui dire ? Ma mere etait là et devait le salir constatant qu'il rentrait en france sans un sous et plutot dans la deche. Il avait soif de liberté et s'encombrer de ses enfants lui pesait. Nous etions un fardeau pour lui et depuis le debut. (je note qu'entre cadeau et fardeau une seule lettre fait la difference).
Il est repartit à nice tenter sa chance puis à paris faire quelques mois de prison pour des histoires de cheques puis il a rebondit.....
Apres avoir redoubleé ma 6 eme je suis partit en pension à dole chez les jesuitres ; des moines enseignants austeres ,severes qui dans la parole de dieu n'ont retenus que la punition . Bref dans cet endroit je me sentais vraiment en prison . La vraie avec la promiscuite la repression les matons curés et les amis qui remplacent la famille . C 'est peut être là que commence à me chercher une famille chez les copains . Bien sur par la suite cette famille je l'ai cherché chez ceux qui me resemblaient ,ceux qui fuyaient l'ordre , la repression ,les regles etablies par « nos opresseurs » en gros chez les marginaux ,delinquants etc....
C'est à cet eppoque que j'ai commencer à rever ma vie et à affabuler. Le lieu etait sans doute propice à vouloir être ailleurs mais aussi à être quelqu'un d'autre car c'est vrai que la ma vie jusque là avait ete dure et sans interet . À quoi bon être là hein! .J'ai commencer à raconter aux copains que mes parents etaient plein aux as;que je faisais du ski nautique tout l'ete etc... bref que j'avais une vie de rêve . Je choisissais des potes friqués qui peut être racontaient les mêmes conneries et je delaissait les pauvres qui n'appartenaient pas à ma caste . Bref je m'inventais une famille en mieux ;je m'evadais !!
En devenant un autre j'existais et mon immagination n'a jamais vraiment cessé de me transformer . Combien de fois je me suis endormi plus tard apres un film en etant le hero,le rebelle ; le mec super . En fait je n'aimais pas ma vie mais surtout je ne m'aimais pas . Je croyais en meme temps que personne ne voulais de moi alors j'etais dans mes reves celui que l'on admirais et respectais . Ce que j'ignorais c'est que la prison ce n'etais pas ces murs mais c'etais en moi; j'etais enfermé à l'interieur.Je n'ai trouvé les clefs que dans les annees 90 et j'ai mis 10 ans à ouvrir les portes et encore il y a encore des cadenas qui resistent.
Il va se passer une chose qui va encore me perturber cette annee là . Je vais rendre visite à mon pere à Paris accompagne de ma grand mere.
Nous somme en 1969 et la vague 68 n'a pas encore vraiment commencer à s'etendre sur la province
mais bien sur cette rebellion me plait surtout sur le plan des frings ,de la coupe de cheveux et du style . Je n'ai que 14 ans et j'ai sans doute trouvé là une façon de resister. Cette mode va à l'encontre du style de nos peres qui represententent l'ordre . Dans mon cas les peres sont les curés et le monde adute;mes oncles etc.... C'est une rupture qui s'oppere . Nous ne voulons pas vous ressembler et surtout pas avoir vos gueules. Les cheveux courts bien degages derriere les oreilles et la petite moustache sont pour les fachos . Nos cheveux long et nos fringues symbolisent nos libertés .
Donc ma grand mere m'embarque à paris et prend soin avant de me faire couper les cheveux bien courts et de m'abiller correctement pour être « propre' face à mon pere. Je debarque gare de lyon un apres midi de novembre et surprise le type qui m'attend porte des cheveux sur les epaulesles ,des lunettes de soleil;un manteau de fourure . c'est moi le vieux face à lui le ringard . il faut dire qu'a cette epoque pARIS ET LA PROVINCE  sont des planetes differentes . les provinciaux sont des bouseux;des cromagnons . Mon pere me regarde attendrie d'avoir un fils de 20 ans son cadet;un petit frere en somme et curieux de voir debarquer ce martien dont il ne comprend pas le mode d'emploi.

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